
Donc individualiste, mais avec le parcours universitaire qui permet de s’évader. Et pourtant il débute dans la vie très modestement, en tenant un club de jazz avec sa femme. Il fait du sport, malgré la fatigue. Un jour, il passe près d’un terrain où l’on joue au base-ball, et l’intuition survient : il va écrire un roman.
Ce qu’il fait. Il cherche sa méthode, envoie le manuscrit à une revue – sans d’ailleurs garder un double – et il a la surprise et la vraie satisfaction d’obtenir un prix littéraire. Il est reconnu en tant que romancier et ainsi encouragé, il continue avec le succès, immense, que l’on sait.
Le mode d’emploi ? Il n’y en a évidemment pas. Il confie à son lecteur, comme à un ami, qu’il écrit tous les jours, avec régularité, ténacité, et qu’il entretient sa forme physique. Qu’est-ce que l’originalité ? Qui peut répondre ? Et la créativité ? Comment vient l’inspiration ? Romans, ou nouvelles ?
Il évoque aussi ses amis et confrères écrivains, Anthony Trollope, Kafka, Nelson Algren, James Joyce et Marcel Proust qui, lorsqu’ils se sont rencontrés, n’ont pas su quoi se dire !
Ce sont bien des confidences, énoncées avec simplicité, humour, grande honnêteté, qui personnellement m’ont beaucoup appris sur l’homme et l’auteur.
Quand sera publié son prochain roman ? Dans quelle magie va-t-il nous emporter ?
J’ai aussi beaucoup aimé ses conversations sur la musique, évidemment, avec le chef d’orchestre Seiji Ozawa. Le livre est tellement beau, habillé et relié de blanc, chez Belfond, que je l’offre souvent.( Egalement en 10/18 de même que les autres titres publiés initialement chez Belfond )



Merci chère France, je ne connaissais pas, ma culture s’est un peu élargie grâce à toi… Je te souhaite un excellent dimanche… Avec mes bises amicales.
Merci à toi, chère wzeig, bon dimanche pour toi aussi – heureusement que nous avons des auteurs à découvrir ! Il faudrait au moins 2 vies 🙂 bises