Elizabeth Macneal – La Fabrique des poupées – Premier roman traduit de l’anglais – Presses de la Cité

Le thème, des articles élogieux, m’ont donné envie de lire ce roman qui dépayse en emmenant la lectrice/le lecteur dans le Londres de Charles Dickens, vers  1850.

Comment Iris, prisonnière comme sa soeur Rose de  la  » Fabrique des poupées  » va-t-elle trouver sa liberté, et suivre sa vocation, qui est de peindre ? Pas des visages de poupées, mais des tableaux. Déjà, la nuit, elle se cache dans la cave pour faire son autoportrait. Mais  Rose la découvre. Prisonnière, Rose, elle aussi,  car les deux soeurs travaillent tout le jour sous la domination d’une femme méchante, et la nuit, courte nuit,  elles dorment ensemble dans une soupente.

Et pourtant, son rêve se réalise…  Iris devient le modèle de Louis Frost, jeune peintre du groupe des préraphaélites, et avec elle, nous entrons dans leur atelier, nous les entendons, et les accompagnons dans leurs espoirs, leurs travaux.  Une autre modèle deviendra la célèbre  » Ophélie « …

Court le long du livre le petit Albie, comme un  jeune frère de David Copperfield; il coud la nuit des robes pour les poupées, et le jour cherche des proies pour l’affreux Silas, macabre taxiderniste.

Et ce Silas se croit amoureux d’Iris, qu’il suit, traque dans un Londres qui devient inquiétant …

Je dois dire que j’ai eu du mal à lire le premier chapitre, consacré aux  activités du taxidermiste, car il est particulièrement macabre, et même malsain. Peut-être est-ce une erreur de construction pour un premier roman, que de confronter le lecteur, même amical et ouvert, à ces horreurs…  Je suis passée vite, et j’ai eu ensuite plaisir à suivre l’émancipation d’Iris d’autant que j’ai une prédilection pour les préraphaélites dont les techniques sont décrites d’une façon fort intéressante.

En résumé : bon roman, auteur à suivre !

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8 réflexions sur “Elizabeth Macneal – La Fabrique des poupées – Premier roman traduit de l’anglais – Presses de la Cité

    • Pour être franche, j’ai été rebutée par le premier chapitre et les obsessions du taxidermiste, qui sont un peu trop présentes – à mon avis. Mais j’ai repris le roman, et j’ai suivi avec grand plaisir et émotion l’évolution d’Iris, jeune femme courageuse.
      Bises et amitiés bretonnes 🙂

      • En effet tu nous proposes de beaux romans, bien sur j’adhère pas à tous, ce serait ne pas être sincère… Mais je note…. et je finis par acheter…. Là j’ai pas mal de retard dans ma littérature….

        Bonne fin de soirée..
        Bises, amitiés

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